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dimanche 2 août 2015

Quelle méthode choisir : de l'adolescence à la ménopause

 Adolescence et contraception
Une contraception ne se choisit pas de la même manière si l'on est une adolescente, une jeune mère ou si l'on approche de la ménopause. A chaque âge, à chaque type de sexualité, sa stratégie. Le choix doit permettre le meilleur compromis possible entre efficacité, sécurité et simplicité.
De l'adolescente encore vierge à la mère de famille proche de la ménopause, du couple stable au serial tombeur, les besoins des couples en matière de contraception sont très différents. Il n'y a pas de méthode miracle, selon ses risques personnels deux soucis doivent guider votre choix :
  • Eviter une grossesse non désirée ;
  • Mais aussi prévenir les maladies sexuellement transmissibles (MST).

A l'adolescence : la double protection

  On conçoit facilement le drame que peut provoquer la survenue d'une grossesse non désirée à l'adolescence. A cet âge, plus d'une grossesse sur deux se solde par un avortement. En France, on dénombrerait ainsi chaque année, 10 000 grossesses non désirées et 6 000 avortements chez des adolescentes. La prévention du sida et des autres MST est par ailleurs indispensable, que ce soit lors du premier rapport sexuel ou au début de toute relation. Mais on sait bien qu'elle est parfois négligée. La présence de ces deux risques conduit à conseiller aux adolescents la double protection, par le préservatif et par la pilule.
La contraception orale semble en effet la meilleure méthode contraceptive pour les jeunes filles, qui doivent pouvoir bénéficier d'une contraception très efficace, car leur fertilité est optimale, et qui ont très peu de risque de complications sous pilule. En revanche les méthodes locales (spermicide, diaphragme) doivent être évitées à cet âge, car moins efficaces et, surtout, difficiles à utiliser en pratique. La pilule peut très bien être prise avant même que le premier rapport sexuel soit précisément envisagé, mais cette sécurité, sur le plan contraceptif, ne doit pas conduire à négliger le préservatif le moment venu.
Si le rapport sexuel s'est déroulé sans aucune précaution efficace, il existe une très bonne solution de rattrapage avec la contraception d'urgence ou pilule du lendemain. Il s'agit d'un progestatif (lévonorgestrel ou NorLevo®) qui doit être pris le plus tôt possible dans les 72 heures qui suivent le rapport. Cependant plus le premier comprimé est consommé tôt et plus la méthode est efficace (85 % de grossesses évitées quand le premier comprimé est pris dans les 24 premières heures, (58 % seulement s'il est pris entre 48 et 72 heures). Cette contraception d'urgence est en vente libre en pharmacie et peut être distribuée par les infirmières scolaires.

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