« Je suis fière d'avoir trouvé les ressources en moi pour accomplir cet acte merveilleux »
« Il y a un an, j'ai donné naissance à ma princesse sans péridurale. Depuis, c'est une force : je suis fière d'avoir trouvé les ressources en moi pour accomplir cet acte merveilleux. Le plus pénible du travail s'est déroulé chez ma belle-sœur. Pendant trois heures, j'ai enduré les contractions en caressant mon ventre et en parlant à mon bébé. Jusqu'au moment où, submergée par les vagues douloureuses se faisant de plus en plus intenses, j'ai appelé mon amoureux pour qu'il m'aide à m'habiller, tant bien que mal, et qu'il m'emmène à l'hôpital.Arrivée à la maternité, à peine installée sur la table, j'ai perdu les eaux. Il n'était alors plus question de poser une péridurale mais l'annonce de cette « dilatation du col à 7 cm » m'a redonné la force d'aller jusqu'au bout sans analgésie. Nous avons foncé jusqu'à la salle d'accouchement.
La sage-femme a pris place, une autre personne me tenait le masque et, encouragée par le papa, je n'avais qu'à pousser. Je pensais ne jamais arriver à pousser assez fort et assez longtemps lorsque mon amoureux m'a dit avec émotion qu'il voyait les cheveux de notre enfant. Mes forces se sont alors décuplées : j'ai poussé, me suis plainte d'une sensation de brûlure et j'ai senti que mon bébé passait. La douleur s’est envolée, laissant place à la joie immense d'être réunis tous les trois. Pour l'anecdote : nous sommes arrivés à la maternité à 19h15 et notre trésor est né à 20h02... »
mina666
« Il n'y a absolument aucune mémoire corporelle de la douleur »
« J'ai accouché le 20 mai dernier sans péridurale. Pourtant je souhaitais en bénéficier. J'avais suivi des cours de préparation à l'accouchement avec mon compagnon, et lorsque nous sommes arrivés à la clinique j'étais dilatée à 3 cm, avec de fortes contractions, régulières et rapprochées. Mais je voulais mettre en pratique ce que nous avions appris au niveau de la respiration et de la gestion de la douleur. Je voulais donc attendre d'être un peu plus dilatée. J'ai perdu les eaux environ 2 heures plus tard, et lorsque j'ai sonné la sage-femme, elle m'a fait un toucher vaginal, j'ai demandé la péridurale qui était normalement prévue, mais elle m'a annoncé avec un grand sourire que j'étais à 9 cm et qu'il était trop tard.Le gynécologue est arrivé, on m'a rapidement emmené en salle de travail, et j'ai poussé 20 minutes. Il a fallu une épisiotomie pour faciliter le passage de ma fille, j'avais tellement mal que j'avais peur de pousser, j'étais épuisée par la douleur, c'était vraiment dur. Mais j'ai pu ressentir ce « besoin » que le corps a de pousser pendant les contractions, j'ai senti ma fille passer. C’était donc ça la délivrance. Il n'y a absolument aucune mémoire corporelle de la douleur une fois le bébé sorti.
Les contractions cessent, le gynécologue retire le placenta, et la seule petite chose douloureuse, ce sont les points de suture de l'épisiotomie. Je ne regrette absolument pas de ne pas avoir bénéficié finalement de la péridurale. Bien sûr, c’est la présence impliquée et le soutien sans faille du papa qui ont rendu toute cette aventure possible. »
carolineemilie
« J’ai vraiment eu très mal, surtout dans la phase d'ouverture du col »
« J'ai deux enfants. Pour chacun, j’ai choisi d’accoucher sans la péridurale. Pour mon aîné, j'ai accouché en Allemagne. Là-bas, ils ne médicalisent pas autant qu'en France. Du coup je me suis préparé à ne pas l'avoir. 4h30 de travail avant sa petite venue et honnêtement j'ai vraiment eu très mal, surtout dans la phase d'ouverture du col. Lorsque j’ai dû pousser, la douleur n'était pas la même, c'était davantage un soulagement.J'ai eu ma fille, il y a presque 4 mois. J'ai accouché en France cette fois-ci. Je suis allée chez l'anesthésiste « au cas où » mais je lui ai bien dit que c'était une voie de secours. Il m'a fait rire en disant que toutes celles qu'il a vu dans mon cas, finissent par la prendre. Le jour du terme, la naissance a été déclenchée. Je n'ai senti vraiment mes contractions que 2h avant son arrivée. Une heure avant, j’ai réclamé la péridurale, car elles me semblaient plus fortes tout à coup.
Puis je m'y suis accommodée. Le plus dur a été le passage du périnée. Avec le recul, j'ai mieux vécu les douleurs de ce 2e accouchement... peut-être car plus rapide. Si le papa est d'accord pour repartir dans cette aventure, ce sera encore une fois sans péridurale. Mine de rien, on est vite remise. »
Fishounette
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