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samedi 17 octobre 2015

Sur les trottoirs que dans les salons

Le piège du luxe

Les difficultés économiques amènent ces filles dans une telle impasse qu’elles prennent la décision d’abandonner leur entourage. Toutes partent donc avec un objectif précis, mais peinent à arrêter une fois qu’il est atteint.
C’est en tout cas ce que constate R.G., la manager du site web bemygirl.ch: «Certaines arrivent à gagner plus de 1000 francs par jour, dit-il. Elles atteignent donc très vite une somme qui leur permettrait de vivre confortablement dans leur pays. Mais elles se laissent griser par l’argent gagné rapidement et peinent à décrocher.» A l’en croire, certaines se font piéger par la consommation de produits de luxe ou par des opérations de chirurgie esthétique.

Une grande famille

Bon nombre d’agences romandes ont saisi ce filon espagnol porteur. Les grands quotidiens comme El Pais ou El Mundo contiennent d’ailleurs régulièrement des petites annonces proposant aux femmes de tenter «l’aventure helvétique». Etant donné que la plupart d’entre elles ne parlent pas français, c’est l’agence, ou le salon, qui s’occupera de faire leur promotion et de recevoir les appels des clients intéressés.
Logées généralement en groupes, elles se soutiennent et tentent de gagner ensemble un maximum d’argent, notamment en se mettant en scène dans des vidéos érotiques afin d’appâter les clients. Cela dit, Anne Ansermet-Pagot tempère ce tableau idyllique: «Tout n’est pas rose pour ces filles qui prennent des risques importants , car elles ne comprennent pas la langue et elles sont parfois prêtes à accepter trop de choses pour gagner leur vie!»

capitalemonde

your beauty deserves to be half of your personality.

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