L’HCG, pour signifier la grossesse
L’hormone HCG (hormone gonadotrophine chorionique) est secrétée par
les cellules du futur placenta à partir du moment où l’embryon se fixe
dans la paroi utérine. C’est elle qui permet de détecter que vous êtes
enceinte lors du test de grossesse. Le taux d’HCG atteint son maximum
vers la 10e semaine de grossesse, puis redescend progressivement. Un
soulagement pour beaucoup de femmes enceintes, puisque cette libération
d’hormones est souvent associée aux nausées.
La progestérone, pour l’implantation de l’embryon
La progestérone est d’abord produite par le corps jaune, situé à
l’intérieur de l’ovaire, au stade précoce de la grossesse, puis par le
placenta. Elle a pour rôle de maintenir la muqueuse utérine destinée à
accueillir l'embryon lors de la nidation.
Les œstrogènes, pour le développement de l’utérus
Les œstrogènes stimulent la croissance utérine afin de soutenir le fœtus en développement.
Ces hormones jouent également un rôle dans la modification de la
poitrine, tout au long de la grossesse, en vue de l’allaitement.
L’hormone lactogène placentaire, pour préparer l’allaitement
L’HLP est une autre hormone qui sert à stimuler le développement et
la différenciation des glandes mammaires pour les préparer à
l’allaitement. Elle est produite par le placenta
dès la 5e semaine de grossesse et son taux augmente de façon continue
jusqu’à l’accouchement. L’HLP agit aussi sur le métabolisme au cours de
la grossesse.
Les hormones thyroïdiennes, pour la croissance du fœtus
Pendant la grossesse, la glande thyroïde
de la mère doit fournir au fœtus les hormones nécessaires à son
développement, jusqu’à ce que celles du fœtus prennent le relais, vers
la 20e semaine de grossesse. Ces hormones jouent un rôle essentiel dans
la croissance de l'os de l'enfant et de son système nerveux ; un défaut
en hormones thyroïdiennes aboutissant à un nanisme et à un retard
mental.
La prolactine, pour stimuler la production de lait
La prolactine est libérée par l’hypophyse, une glande située à la
base du cerveau, et son taux augmente à partir du 2e trimestre de la
grossesse. Elle participe à la production du colostrum,
le premier liquide que pourra téter votre bébé avant la montée de lait
du 3e jour. Sachez qu’une succion précoce et fréquente rend les seins
plus réceptifs à la prolactine, ce qui, à long terme, aide à assurer une
bonne production du lait maternel.
L’ocytocine, pour déclencher les contractions
Avant l’accouchement, l’hypophyse libère de l’ocytocine dans le sang ce qui va favoriser la venue des contractions
utérines. Cette même hormone est d’ailleurs utilisée sous forme
synthétique et par intraveineuse pour déclencher artificiellement un
accouchement. Elle permet également la rétractation de l’utérus à sa
taille antérieure après la naissance et joue aussi un rôle important
dans l’allaitement, puisqu’elle entraîne l’éjection du lait par le sein.
Les endorphines, pour supporter la douleur de l’accouchement
Connues en tant qu’hormones du plaisir, les endorphines sont sécrétées par le cerveau en cas de stress ou de douleur .
Elles permettent ainsi à la mère de supporter des contractions de plus
en plus fortes et de plus en plus rapprochées. Elles encouragent
également la mère à suivre son instinct pour accoucher, en entraînant la
prise de contrôle par son cerveau « primitif ».
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