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samedi 1 août 2015

Tout sur les hormones de la grossesse

Tout sur les hormones de la grossesse
L’HCG, pour signifier la grossesse
L’hormone HCG (hormone gonadotrophine chorionique) est secrétée par les cellules du futur placenta à partir du moment où l’embryon se fixe dans la paroi utérine. C’est elle qui permet de détecter que vous êtes enceinte lors du test de grossesse. Le taux d’HCG atteint son maximum vers la 10e semaine de grossesse, puis redescend progressivement. Un soulagement pour beaucoup de femmes enceintes, puisque cette libération d’hormones est souvent associée aux nausées.
La progestérone, pour l’implantation de l’embryon
La progestérone est d’abord produite par le corps jaune, situé à l’intérieur de l’ovaire, au stade précoce de la grossesse, puis par le placenta. Elle a pour rôle de maintenir la muqueuse utérine destinée à accueillir l'embryon lors de la nidation.
Les œstrogènes, pour le développement de l’utérus
Les œstrogènes stimulent la croissance utérine afin de soutenir le fœtus en développement. Ces hormones jouent également un rôle dans la modification de la poitrine, tout au long de la grossesse, en vue de l’allaitement.
L’hormone lactogène placentaire, pour préparer l’allaitement
L’HLP est une autre hormone qui sert à stimuler le développement et la différenciation des glandes mammaires pour les préparer à l’allaitement. Elle est produite par le placenta dès la 5e semaine de grossesse et son taux augmente de façon continue jusqu’à l’accouchement. L’HLP agit aussi sur le métabolisme au cours de la grossesse.
Les hormones thyroïdiennes, pour la croissance du fœtus
Pendant la grossesse, la glande thyroïde de la mère doit fournir au fœtus les hormones nécessaires à son développement, jusqu’à ce que celles du fœtus prennent le relais, vers la 20e semaine de grossesse. Ces hormones jouent un rôle essentiel dans la croissance de l'os de l'enfant et de son système nerveux ; un défaut en hormones thyroïdiennes aboutissant à un nanisme et à un retard mental.
La prolactine, pour stimuler la production de lait
La prolactine est libérée par l’hypophyse, une glande située à la base du cerveau, et son taux augmente à partir du 2e trimestre de la grossesse. Elle participe à la production du colostrum, le premier liquide que pourra téter votre bébé avant la montée de lait du 3e jour. Sachez qu’une succion précoce et fréquente rend les seins plus réceptifs à la prolactine, ce qui, à long terme, aide à assurer une bonne production du lait maternel.
L’ocytocine, pour déclencher les contractions
Avant l’accouchement, l’hypophyse libère de l’ocytocine dans le sang ce qui va favoriser la venue des contractions utérines. Cette même hormone est d’ailleurs utilisée sous forme synthétique et par intraveineuse pour déclencher artificiellement un accouchement. Elle permet également la rétractation de l’utérus à sa taille antérieure après la naissance et joue aussi un rôle important dans l’allaitement, puisqu’elle entraîne l’éjection du lait par le sein.
Les endorphines, pour supporter la douleur de l’accouchement
Connues en tant qu’hormones du plaisir, les endorphines sont sécrétées par le cerveau en cas de stress ou de douleur . Elles permettent ainsi à la mère de supporter des contractions de plus en plus fortes et de plus en plus rapprochées. Elles encouragent également la mère à suivre son instinct pour accoucher, en entraînant la prise de contrôle par son cerveau « primitif ».

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