L’incontinence urinaire, qu’est-ce que c’est ?
Normalement, l’urine que vos reins produisent arrive dans un
réservoir, la vessie. C’est grâce à un muscle circulaire appelé
sphincter que la vessie reste fermée. Quand votre vessie est pleine, le
sphincter est stimulé et vous ressentez l’envie d’uriner. Le sphincter
s’ouvre et l’urine s’écoule à l’extérieur par un canal appelé urètre.
Quelquefois ce muscle ne fonctionne pas bien et il peut y avoir des
fuites d’urine incontrôlées lors d’un effort, par exemple.
Les différentes formes de l’incontinence urinaire
Chez les jeunes mamans, on parle d’incontinence d’effort. Les fuites
peuvent survenir en toussant ou en éternuant, mais aussi lors d’un fou
rire. Il est fréquent qu’une activité physique ou sportive les
déclenche. Par exemple si vous courez ou montez des escaliers.
Quelquefois, un changement de position, comme se lever soudainement,
peut provoquer une fuite. Dans toutes ces situations, les fuites
arrivent sans que vous ayez ressenti le besoin d’uriner.
Parfois les fuites d’urine sont précédées d’un besoin fréquent, urgent et irrépressible d’uriner. Vous n’arrivez pas à vous retenir. On parle alors d’incontinence par impériosités ou incontinence par hyperactivité vésicale. Si les deux formes d’incontinence sont combinées, on appelle cela l’incontinence mixte.
Parfois les fuites d’urine sont précédées d’un besoin fréquent, urgent et irrépressible d’uriner. Vous n’arrivez pas à vous retenir. On parle alors d’incontinence par impériosités ou incontinence par hyperactivité vésicale. Si les deux formes d’incontinence sont combinées, on appelle cela l’incontinence mixte.
L’incontinence urinaire favorisée par la grossesse et l’accouchement
La faute aux hormones : de nombreux facteurs entrent en ligne de
compte mais le principal est la grossesse. Les bouleversements hormonaux
de cette période agissent sur le tonus des petits muscles enserrant
l’urètre. Du coup il ne se contracte plus suffisamment et c’est la
fuite. De plus, en position debout, le volume utérin « écrase », la
vessie et amplifie le problème.
La faute aussi à l’accouchement. Il peut provoquer des lésions au niveau des muscles autour de l’urètre mais aussi du périnée, favorisant un relâchement du plancher pelvien. Vous êtes plus à risque si vous avez accouché d’un gros bébé, qu’il y a eu une déchirure du périnée ou si le médecin a utilisé des forceps.
D’autres éléments prédisposent également les futures ou les nouvelles mamans à l’incontinence : le surpoids, la constipation, une toux chronique ou certains sports favorisent une trop grande pression au niveau de l’abdomen (aérobic, tennis, footing). Si vous êtes sujette aux infections urinaires vous êtes également plus à risque. Idem pour les mamans qui fument.
La faute aussi à l’accouchement. Il peut provoquer des lésions au niveau des muscles autour de l’urètre mais aussi du périnée, favorisant un relâchement du plancher pelvien. Vous êtes plus à risque si vous avez accouché d’un gros bébé, qu’il y a eu une déchirure du périnée ou si le médecin a utilisé des forceps.
D’autres éléments prédisposent également les futures ou les nouvelles mamans à l’incontinence : le surpoids, la constipation, une toux chronique ou certains sports favorisent une trop grande pression au niveau de l’abdomen (aérobic, tennis, footing). Si vous êtes sujette aux infections urinaires vous êtes également plus à risque. Idem pour les mamans qui fument.
Peut-on prévenir l’incontinence urinaire ?
Il n’existe pas de solutions « miracle » : le mieux est de limiter le
plus possible les boissons qui excitent la vessie comme le thé ou le
café. Et continuez à vous hydrater correctement avec 1,5 à 2 litres
d’eau par jour. Déléguez à votre compagnon le port du pack d’eau ou du
panier au retour du marché. Marchez, nagez mais arrêtez les sports à
rebonds ou les abdos qui appuient trop sur le plancher pelvien.
A qui peut-on parler de l’incontinence urinaire ?
Une petite fuite occasionnelle pendant la grossesse est souvent sans
conséquence et tout rentre en général dans l’ordre après l’accouchement.
Parfois le problème persiste après la naissance du bébé. N’hésitez pas à
en parler très vite dès le séjour à la maternité aux sages-femmes ou à
l’obstétricien. Profitez également de la visite postnatale pour évoquer
le problème. Le professionnel que vous verrez, après un petit bilan et
quelques questions sur l’importance des fuites, vous proposera des
solutions adaptées.
La bonne nouvelle, c’est qu’il y a une solution adaptée à chaque cas.
Il faut tout d’abord rééduquer son périnée. Cet ensemble de muscles et
ligaments forme une sorte de hamac qui soutient la vessie, l’utérus et
le rectum. En cas de relâchement trop important il faut le remuscler par
des exercices appropriés. C’est le but des séances qui vous seront
prescrites. En général une dizaine suffit. Si malgré tout, les
fuites persistent, votre gynécologue peut vous proposer une intervention
chirurgicale simple. Elle consiste à mettre en place une petite
bandelette de polypropylène (TVT) sous l’urètre pour le soutenir. Les
résultats sont très rapides. Pour les cas d’incontinence par
impériosités, il faut un traitement spécifique qui va réguler les
contractions anarchiques de la vessie.
Les traitements pour lutter contre l’incontinence urinaire
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