La pilule oestro-progestative est fréquemment tenue pour
responsable d'une prise de poids chez les femmes utilisant cette méthode
contraceptive. Mythe ou réalité ?
Cette donnée, considérée comme acquise par beaucoup d'utilisatrices, n'est pas réellement prouvée par les études scientifiques comparatives.
Néanmoins, si la pilule garde une telle réputation, c'est certainement parce que ce genre d'inconvénient a été remarqué lors des premières commercialisations, il y a un peu plus de 40 ans. La prise de poids était alors consécutive à une rétention d'eau causée par les oestrogènes et à l'effet anabolisant des progestatifs. Ces premières pilules contenaient, en effet, de fortes doses d'hormones.
Aujourd'hui, les faibles dosages d'oestrogènes et l'utilisation de progestatifs de nouvelles générations réduisent considérablement le risque de prise de poids.
Un suivi nutritionnel doit alors être mis en oeuvre pour stopper cet accroissement du poids, voire pour obtenir un retour au poids initial. Enfin, si cette prise de poids devient importante, est mal vécue et semble réellement provoquée par la prise de la pilule, il devient judicieux d'utiliser d'autres méthodes contraceptives.
La pilule protège aussi du cancer du côlon
Si vous pestez contre votre pilule qui vous a fait prendre quelques kilos, c'est que vous n'avez pas encore entendu parler de ses vertus préventives contre le cancer du côlon ! Une étude italienne a récemment montré que les femmes prenant régulièrement un contraceptif oral ont 20 % de risques en moins de développer ce type de cancer ! Pour preuve, les résultats de 19 études épidémiologiques internationales sur plusieurs milliers de femmes ayant pris la pilule entre 1965 et les années 1980.
Depuis longtemps, le rôle bénéfique des estrogènes était supposé, notamment dans le cadre des traitements hormonaux de substitution destinés aux femmes ménopausées. Contenues dans la pilule, ces hormones réduiraient les taux d'acides biliaires ainsi que d'IGF-1, une molécule impliquée dans la régénération de la paroi du colon. Une trop grande quantité d'IGF-1 est susceptible d'entraîner la prolifération anarchique de ces cellules, conduisant à l'apparition de cancers.
Selon l'OMS, 1 million de personnes dans le monde parmi lesquels 33 000 Français sont touchés par cette maladie. Même si le responsable de l'étude, Carlo La Veccia pense déjà "à l'élaboration de nouveaux traitements anticancéreux à base d'estrogènes dans un avenir proche", le meilleur moyen de prévention reste le dépistage (des examens réguliers après 50 ans), une activité physique régulière et le maintien d'un poids normal.
Cette donnée, considérée comme acquise par beaucoup d'utilisatrices, n'est pas réellement prouvée par les études scientifiques comparatives.
Une mauvaise réputation en héritage
Néanmoins, si la pilule garde une telle réputation, c'est certainement parce que ce genre d'inconvénient a été remarqué lors des premières commercialisations, il y a un peu plus de 40 ans. La prise de poids était alors consécutive à une rétention d'eau causée par les oestrogènes et à l'effet anabolisant des progestatifs. Ces premières pilules contenaient, en effet, de fortes doses d'hormones.
Aujourd'hui, les faibles dosages d'oestrogènes et l'utilisation de progestatifs de nouvelles générations réduisent considérablement le risque de prise de poids.
Rechercher les véritables causes
Chez certaines femmes, on peut néanmoins voir apparaître, parfois de façon assez rapide, une augmentation du poids coïncidant avec le début de la prise de la pilule. Cet état de fait doit faire rechercher des facteurs extérieurs favorisant cette surcharge pondérale, facteurs apparus au début de la contraception comme par exemple le changement de mode de vie, le sevrage tabagique...Un suivi nutritionnel doit alors être mis en oeuvre pour stopper cet accroissement du poids, voire pour obtenir un retour au poids initial. Enfin, si cette prise de poids devient importante, est mal vécue et semble réellement provoquée par la prise de la pilule, il devient judicieux d'utiliser d'autres méthodes contraceptives.
La pilule protège aussi du cancer du côlon
Si vous pestez contre votre pilule qui vous a fait prendre quelques kilos, c'est que vous n'avez pas encore entendu parler de ses vertus préventives contre le cancer du côlon ! Une étude italienne a récemment montré que les femmes prenant régulièrement un contraceptif oral ont 20 % de risques en moins de développer ce type de cancer ! Pour preuve, les résultats de 19 études épidémiologiques internationales sur plusieurs milliers de femmes ayant pris la pilule entre 1965 et les années 1980.
Depuis longtemps, le rôle bénéfique des estrogènes était supposé, notamment dans le cadre des traitements hormonaux de substitution destinés aux femmes ménopausées. Contenues dans la pilule, ces hormones réduiraient les taux d'acides biliaires ainsi que d'IGF-1, une molécule impliquée dans la régénération de la paroi du colon. Une trop grande quantité d'IGF-1 est susceptible d'entraîner la prolifération anarchique de ces cellules, conduisant à l'apparition de cancers.
Selon l'OMS, 1 million de personnes dans le monde parmi lesquels 33 000 Français sont touchés par cette maladie. Même si le responsable de l'étude, Carlo La Veccia pense déjà "à l'élaboration de nouveaux traitements anticancéreux à base d'estrogènes dans un avenir proche", le meilleur moyen de prévention reste le dépistage (des examens réguliers après 50 ans), une activité physique régulière et le maintien d'un poids normal.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire