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mardi 4 août 2015

Epuisement professionnel : gare aux trajets supérieurs à 35 minutes

Une étude québécoise révèle que la façon dont on se rend au travail et la durée du trajet a une influence sur le risque d'épuisement professionnel. La marche, le vélo et les transports en communs sur de courtes distances sont à privilégier. Et au-delà de 35 minutes de trajet, l'employé prend le risque d'augmenter son cynisme envers son emploi et de faire un burn-out.
Epuisement professionnel : gare aux trajets supérieurs à 35 minutes
Si vous vous sentez à l'abri du burn-out dans votre travail, sachez que la façon dont vous vous y rendez et la durée de votre trajet peuvent eux-aussi entraîner un épuisement professionnel.
Une étude de l'Université de Montréal menée par une jeune chercheuse a décrypté l'impact des différents modes de transports et de leur durée sur le risque de burn-out.
Pour ce faire, Annie Barreck a observé les habitudes de transport et les trois dimensions de l'épuisement professionnel (épuisement émotionnelle, cynisme et efficacité au travail) de 1 942 personnes, âgées de 17 à 69 ans. La chercheuse a alors constaté que la durée des trajets domicile-travail, la distance parcourue, le moyen de transport utilisé, les embouteillages et la région où l'on travaille étaient autant de facteurs de stress susceptible de modifier le risque de burn-out.
La scientifique a ainsi constaté que les longs trajets tant en voiture qu'en transport en commun étaient néfastes pour le travailleur. Le trajet en voiture est soumis aux aléas du trafic, ce qui occasionne un stress et une perte de contrôle, d'autant plus importante lorsque l'on est passager. De leur côté, les transports en commun donnent le sentiment d'être moins efficace au travail. Les délais imprévisibles engendrent une crainte de retard source de stress. Mais heureusement, le métro demeure tout de même moins stressant que la voiture, car plus ponctuel.
Côté marche et vélo, l'effet de la durée du trajet dépend aussi des zones où l'on travaille. Un trajet à vélo ou à pied sera plus anxiogène dans de petites zones urbaines que dans les grands centres urbains, où des infrastructures garantissent la sécurité des promeneurs (pistes cyclables, trottoirs, passages piétons...).
De manière générale, la durée acceptable d'un trajet domicile travail est évaluée à 20 minutes, selon Annie Barreck, soit 12 minutes de moins que la moyenne des participants. Elle recommande en tout cas de ne pas dépasser les 35 minutes de trajet, car au-delà, « c'est le degré de cynisme envers l'emploi qui grimpe, peu importe que l'on soit conducteur ou passager ».

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