Pour ou contre la péridurale
La rachi-anesthésie : elle insensibilise la moitié inférieure du corps. Son effet est plus rapide que celui de la péridurale mais les risques d’accidents d’hypotension seraient plus importants. L’anesthésie locale consiste en une injection d’analgésique dans les muscles du périnée qui permet d’atténuer la douleur due à une épisiotomie ou à l’emploi des forceps, mais elle ne supprime pas les douleurs des contractions. Des pratiques moins « médicalisées » se développement également de plus en plus. L’acupuncture, la sophrologie, l’haptonomie ou les massages sont autant de méthodes de préparation à l’accouchement qui aident, en principe, à mieux tolérer la douleur.
A l'heure actuelle, environ 70 % des femmes bénéficient de la
péridurale. C'est LA solution radicale pour éviter de souffrir pendant
l'accouchement. « Douloureuse », « géniale », vous avez tout entendu à
son sujet. Voici les avantages et les inconvénients de cette technique.
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Péridurale : avantages et inconvénients
Pour la péridurale
D’après la dernière enquête du Collectif interassociatif autour de la naissance (CIANE), 78 % des femmes qui voulaient et ont eu la péridurale se déclarent satisfaites ! Les arguments en faveur de la péridurale sont nombreux...- Moins fatiguée par la douleur, vous serez plus disponible pour l’arrivée de votre bébé
- Vous pourrez conserver toute votre lucidité sans souffrir
- Les dosages actuels de la péridurale permettent tout à fait de sentir le passage du bébé. Il est loin le temps où la moitié du corps était paralysée et où l’on assistait passivement à la naissance de son bébé.
- Certaines maternités proposent la péridurale déambulatoire, dont les dosages permettent de ne pas rester clouée au lit pendant le travail.
- Vous décidez vous-même du moment où vous souhaitez qu’on vous injecte la péridurale. Mais idéalement, il ne faut pas attendre la dernière minute car le produit anesthésiant risquerait de ne pas faire d’effet.
- La péridurale n'augmente pas le risque de césarienne.
- En cas de césarienne non programmée, la péridurale permet une anesthésie moins brutale que l’administration d’analgésiques par voie intraveineuse.
- La péridurale, comme tout acte médical, peut entrainer des complications : les accidents restent toutefois très rares.
Contre la péridurale
Près d’un quart des femmes qui ont souhaité et eu la péridurale ont été finalement déçues, rapporte l’enquête du Ciane. Parallèlement, 97 % des femmes qui ont décidé d’accoucher sans péridurale ont été satisfaites. Si vous choisissez d’accoucher sans péridurale...- La durée de l’accouchement peut être allongée. La péridurale modifie quelque peu la durée du travail et peu ralentir la descente du bébé au moment de l’expulsion.
- La péridurale supprime l’envie d’uriner et nécessite donc très souvent la pose d’une sonde urinaire.
- Trop dosée, la péridurale peut supprimer les sensations. La maman ne sait alors pas quand, ni comment pousser. Le recours aux instruments (forceps, ventouse) pour faire sortir le bébé semble ainsi plus fréquent.
- Après coup, certaines mamans sont déçues car elles ont l’impression de ne pas avoir senti leur bébé naître.
- On note également des possibles effets secondaires : l’anesthésie peut provoquer, exceptionnellement, des maux de tête après l’accouchement.
- Il peut y avoir des contre-indications : la péridurale ne peut pas être pratiquée si vous avez une infection cutanée dans la zone où se fait la piqûre, si vous avez un anthrax ou un abcès, si votre température dépasse 38°C, si vous présentez de forts troubles de la coagulation ou certaines hernies discales.
La rachi-anesthésie : elle insensibilise la moitié inférieure du corps. Son effet est plus rapide que celui de la péridurale mais les risques d’accidents d’hypotension seraient plus importants. L’anesthésie locale consiste en une injection d’analgésique dans les muscles du périnée qui permet d’atténuer la douleur due à une épisiotomie ou à l’emploi des forceps, mais elle ne supprime pas les douleurs des contractions. Des pratiques moins « médicalisées » se développement également de plus en plus. L’acupuncture, la sophrologie, l’haptonomie ou les massages sont autant de méthodes de préparation à l’accouchement qui aident, en principe, à mieux tolérer la douleur.
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