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jeudi 30 juillet 2015

Accouchement naturel, tout ce qu’il faut savoir

Accouchement naturel, tout ce qu’il faut savoirAccouchement naturel, tout ce qu’il faut savoir
Pour vous, c’est une évidence : mettre au monde un bébé, il n’y a rien de plus naturel. Et vous n’avez pas envie de contrecarrer Mère Nature qui a bien fait les choses. Tout cela est vrai. Pourtant, pour réussir cette entreprise il faut savoir de quoi l’on parle vraiment.
Accoucher naturellement : la marche à suivre
L'accouchement naturel est en vogue. De plus en plus de femmes rejettent l'univers médicalisé autour de la naissance et recherchent une approche plus physiologique sans machine, ni instrument.
Un accouchement naturel est une naissance sur laquelle on n’intervient pas d’un point de vue médical. On laisse faire le corps qui connaît spontanément la marche à suivre. En clair, la péridurale, qui est une anesthésie, n’appartient pas au paysage de l’accouchement naturel.

La préparation est indispensable

Mieux vaut assister aux cours de préparation qui permettent d’en savoir plus sur ce qui se passe lors de l’accouchement. Cela permet de renforcer la confiance en soi face à l’imprévu, en toute sérénité. Inutile de dire que les anxieuses n’ont souvent pas très envie de ce type d’accouchement où trop de choses échappent à leur contrôle ou à celui des médecins.

Gare aux idées fausses

Avant de se lancer dans un accouchement naturel, mieux vaut ne pas se faire d’idées fausses, notamment en imaginant un accouchement idéal, doux et sans violence. Un accouchement est comme une aventure physique avec ses hauts et ses bas. Et cela se prépare.

Trouver le bon endroit

Pour favoriser le bon déroulement de l’accouchement, l’endroit de la naissance est important. Il y a l’option « maison » (Lire le dossier "Accoucher à domicile, ça se prépare") ou « maternité ». Dans ce dernier cas, mieux vaut choisir un établissement réputé pour son ouverture aux pratiques alternatives, ou connu pour son écoute particulière des souhaits des femmes. Il faudra alors évoquer avec l’équipe de la maternité votre désir d’accoucher le plus naturellement du monde.

Discuter avec la sage-femme

Si vous êtes inscrite en maternité, essayez d’être suivie par une sage-femme plutôt qu’un médecin. Cette spécialiste de la physiologie, c’est-à-dire de l’accouchement normal, a souvent de nombreuses petites astuces à conseiller. Enfin, vérifiez auprès d’elle si, au moment de la naissance, une des sages-femmes de garde pourra se montrer un peu plus présente à vos côtés, car le soutien est souvent indispensable à ce moment-là.

Une règle : rester active

La clé pour supporter les contractions est de rester active. Il s’agit de suivre les mouvements dictés par le corps. Ainsi, lorsqu’une contraction arrive, on s’installe spontanément dans la position la moins douloureuse (par exemple à quatre pattes). Il faut s’écouter comme cela jusqu’au bout. Au bout d’un moment, les contractions même fortes deviennent supportables car le corps s’y adapte.

Accepter une sécurité minimale

Certains gestes ou examens sont difficilement négociables en maternité. C’est le cas par exemple du monitoring, qui provoque chez les futures mamans le sentiment d’être ligotée ou immobilisée sur la table d’accouchement. C’est vrai, mais la surveillance par monitoring peut être faite à l’arrivée pour s’assurer que tout va bien puis interrompu. Il faudra accepter en revanche des surveillances régulières du rythme cardiaque fœtal. Autre compromis : le cathéter dans la veine du bras. C’est un minimum à accepter pour pouvoir poser rapidement une perfusion en cas de besoin.

Connaître ses limites

La force de la contraction vous dépasse. Cela ne ressemble pas à ce que vous aviez imaginé. Vous avez peur. Essayez de faire la part des choses avec la sage-femme de la salle de naissance pour savoir ce qui tient vraiment de la douleur ou de la peur. Et si la douleur est trop forte, une péridurale peut alors être installée. Inutile de la vivre comme un échec du projet initial. Ce qui compte c’est d’être allé le plus loin possible dans son projet.

En cas de complications

Il y aussi des cas où la nature joue de sales tours. La césarienne ou les forceps peuvent alors se révéler nécessaires. Ce n’est pas un échec : l’accouchement idéal n’existe pas et il faut savoir faire des compromis avec la réalité.
Accoucher dans une salle nature
Dans certaines maternités, on trouve des salles d’accouchement un peu différentes qui proposent des naissances les plus naturelles possibles. Salles nature, espaces physiologiques… les noms varient d’un endroit à l’autre. Explications.
Dans toutes les maternités, les femmes accouchent dans des salles de naissance. Parfois, certaines pièces équipées un peu différemment sont également disponibles : il n’y a pas de lit d’accouchement, mais plutôt une baignoire pour se relaxer pendant la dilatation, des ballons, et un lit normal, sans étriers. On les appelle salles nature ou les espaces physiologiques d’accouchement. Enfin, certains services comprennent une « maison de naissance » : c’est en fait un étage consacré au suivi de la grossesse et à l’accouchement avec plusieurs chambres équipées comme les salles nature.

Y a-t-il des salles nature partout ?

Non. Paradoxalement, on trouve parfois ces espaces dans les grands hôpitaux universitaires ou des grosses maternités qui ont suffisamment de place pour disposer d’un tel endroit et qui veulent aussi répondre à la demande des femmes à la recherche d’une médicalisation modérée. Toutefois, il faut se rappeler qu'un accouchement naturel – peut avoir lieu partout. Ce qui fait la différence, c’est la volonté de la maman concernant la naissance de son bébé et la disponibilité des sages-femmes.

Comment se déroule un accouchement dans une salle nature ?

Quand une femme arrive pour accoucher, elle peut aller dès le début du travail dans la salle nature. Là, elle peut prendre un bain chaud : la chaleur atténue la douleur des contractions et accélère souvent la dilatation du col de l’utérus. Généralement, au fur et à mesure que le travail avance et que les contractions s’accélèrent, les femmes sortent du bain (il est rare qu’on accouche dans l’eau même si cela arrive parfois quand tout va très bien) et s’installent sur le lit. Elles peuvent alors bouger comme elles le veulent et trouver la position qui leur convient le mieux pour accoucher. Pour l’expulsion du bébé, il est souvent très efficace de se mettre à quatre pattes ou en suspension. Une étude du Collectif interassociatif autour de la naissance (CIANE), publiée en 2013, a montré un recours sensiblement plus faible à l’épisiotomie dans les espaces physiologiques ou les salles nature. Il semble également qu’il y a moins d’extraction instrumentale dans ces espaces de naissance.

Peut-on bénéficier d'une péridurale dans les salles nature ?

Dans les salles nature, on accouche « naturellement » : donc sans péridurale qui est une anesthésie nécessitant un encadrement médical assez spécifique (surveillance en continue par monitoring, perfusion, position allongée ou semi-assise et présence de l’anesthésiste). Mais bien sûr, on peut commencer les premières heures de l’accouchement dans la salle, puis si les contractions deviennent trop fortes, il est toujours possible de passer dans une salle de travail classique et bénéficier de la péridurale. Il existe aussi de nombreuses méthodes alternatives à la péridurale pour soulager les douleurs de l'accouchement.

La sécurité est-elle assurée dans les salles nature ?

Un accouchement est un événement qui a priori se passe bien. Néanmoins, un certain degré de surveillance médicale est nécessaire afin de prévenir les complications. La sage-femme, qui assure l’accompagnement des couples dans les salles nature, est ainsi vigilante à tous les signaux d’urgence (par exemple une dilatation qui stagne). Régulièrement, elle vérifie le rythme cardiaque du bébé avec un monitoring posé durant une trentaine de minutes. Si elle juge que la situation n’est plus tout à fait normale, c’est elle qui prend la décision d'aller dans une salle classique ou, en accord avec l’obstétricien, directement au bloc pour une césarienne. D’où l’importance d’être située au sein même de la maternité.

Comment se passent les soins du bébé dans une salle nature ?

Lors d’une naissance dite nature, tout est fait pour que le bébé soit accueilli dans de bonnes conditions Mais c’est aussi de plus en plus le cas dans les salles de naissances classiques. En dehors de toute pathologie, il n’est pas nécessaire de séparer l’enfant de sa mère. Le nouveau-né est placé en peau à peau avec sa maman aussi longtemps qu’elle le souhaite. Cela, pour favoriser l’établissement du lien mère-enfant et une alimentation précoce. Les premiers soins du bébé sont effectués dans la salle nature, dans un environnement calme et réchauffé. Pour ne pas perturber le bébé, ces soins sont aujourd’hui moins nombreux. Par exemple, on ne pratique plus systématiquement l’aspiration gastrique. Le reste des tests est fait par le pédiatre le lendemain.

La maternité d'Angers nous présente son espace physiologique

L'une des plus importantes maternités publiques de France, le CHU d'Angers, a ouvert en 2011 un espace de naissance physiologique. Deux salles nature sont proposées aux mamans qui souhaitent accoucher plus naturellement. Leur prise en charge est très peu médicalisée tout en offrant un environnement sécurisé. Monitorage sans fil, baignoires, tables d'accouchement physiologique, lianes accrochées au plafond pour faciliter le travail, autant d'éléments permettant d'accueillir le bébé dans la plus grande harmonie.

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