La femme revendique de plus en plus une sexualité satisfaisante. Mais quelle place occupe réellement le plaisir dans sa vie ? Comment réagit cette amazone des temps modernes en cas de panne de son partenaire ?... Toutes les réponses d'une enquête internationale menée sur plus de 14 000 femmes.
Quatorze pays inclus, 14 000 femmes interrogées ! C'est l'une des plus vastes enquêtes jamais réalisées sur la sexualité féminine 1 . Loin des stéréotypes, la femme se revendique aujourd'hui comme une "Vitalsexuelle" ! Découvrez vite le portrait de cette nouvelle Eve.
La sexualité de la femme moderne
A l'échelle mondiale, trois femmes sur quatre considèrent la sexualité comme un élément important ou très important du bien-être et de la stabilité de leur couple : 75 % en Europe en moyenne et 78 % en Amérique Latine. Plus d'un quart d'entre elles (29 %) estiment que la sexualité renforce la relation dans le couple, donne confiance, rassure et leur apporte plaisir physique et détente. La sexualité constitue également un ciment pour le couple (75 % des Européennes et 78 % en Amérique latine considèrent la sexualité comme un élément important ou très important du bien-être et de la stabilité de leur couple). Qu'est-ce qui pourrait améliorer leur vie sexuelle ? Une plus grande spontanéité pour 84 % des Européens et 90 % des femmes d'Amérique Latine et une meilleure communication avec leur partenaire pour 87 % des Européennes et 92 % des femmes d'Amérique Latine. « Cette étude très riche permet de dégager des attitudes très différentes selon les cultures et selon les tranches d'âge des femmes interrogées » commente le Dr Marie-Hélène Colson, directeur d'enseignement de sexologie aux facultés de médecine de Marseille et de Montpellier. En effet, les femmes d'Amérique Latine sont globalement plus exigeantes et plus pro-actives que les Européennes, mais c'est en Arabie Saoudite que les femmes semblent rechercher la vie sexuelle la plus accomplie.
En France, si la valeur n'attend pas le nombre des années, celle que l'on accorde à la sexualité diffère selon l'âge. La femme française de 35 à 44 ans est celle pour laquelle le sexe tient la place la plus importante (88 %), plus encore que celle de moins de 35 ans (83 %). A l'inverse, au-delà de 55 ans, son degré d'intérêt pour la sexualité chute de manière significative (66 % chez les 55-64 ans, 48 % chez les plus de 65 ans). Plus elle est jeune, plus elle attache d'importance à la spontanéité pour améliorer sa relation de couple (35 % des moins de 35 ans et 26 % seulement des 35-44 ans). A l'instar de ses voisines européennes, elle accorde une grande importance à la satisfaction de son partenaire (91 %) et à la sienne propre dans l'acte d'amour (86 %).
La femme moderne face au trouble de l'érection
Pour cette amazone des temps modernes, la sexualité revêt une importance particulière, tout comme la spontanéité dans la vie sexuelle et la satisfaction du partenaire. Mais comment réagirait ces femmes si à l'inverse, la sexualité des hommes connaissait une panne ? Avouent-elles déjà y avoir fait face ? Oui, une femme sur 5 dans le monde reconnaît que son partenaire a déjà souffert au moins une fois de dysfonction érectile (DE) au cours des 12 derniers mois. Mais une femme sur deux seulement lui en a parlé, alors que 76 % sont convaincues des conséquences négatives de cette panne sur leur vie de couple. Des chiffres qui confirment le manque de communication des couples face à ce problème. Comparativement, les femmes d'Amérique Latine encouragent plus facilement leurs partenaires à trouver des solutions et à consulter. Une sensibilisation qui se retrouve aussi dans l'intérêt qu'elles portent aux solutions médicamenteuses. Pourtant, 72 % des femmes dont les partenaires ont suivi un traitement s'en disent satisfaites."Au plan culturel, les différences sont probantes entre l'Europe et l'Amérique latine, notamment. L'étude révèle aussi qu'en dessous de 35 ans, les femmes privilégient communication et attitude active face aux difficultés sexuelles, tandis qu'au-delà de 50 ans, elles semblent à la fois plus réservées pour en parler avec leur partenaire, et encore trop peu informées sur les possibilités thérapeutiques d'aujourd'hui" commente le Dr Marie-Hélène Colson.
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